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Divertissement ou addiction ? La pornomanie en ligne
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Anonymous il y a 7 ans: CADEAU POUR CEUX QUI AIMENT APPROFONDIR LEURS RÉFLEXIONS.DIVERTISSEMENT OU ADDICTION ? LA PORNOMANIE EN LIGNE JULIEN NAJOUX PUBLIÉ LE 28/10/2009 (HTTP://WWW.SCIENCESHUMAINES.COM/DIVERTISSEMENT-OU-...24479.HTML ) LA CONSOMMATION DE PORNOGRAPHIE ET DE CYBERSEXE MENACE-T-ELLE LA SANTÉ DES HABITUÉS ET LA SÉCURITÉ DE LEURS VOISINS ? LES SPÉCIALISTES ONT BIEN DU MAL À S’ACCORDER… « LA PORNOGRAPHIE : FLÉAU SOCIAL OU TIGRE EN PAPIER ? » CETTE QUESTION SE TROUVAIT DÉJÀ POSÉE EN CES TERMES EN 1967 DANS LA REVUE SOCIETY. AUJOURD’HUI, ELLE N’A ÉVIDEMMENT RIEN PERDU DE SON ACUITÉ. APRÈS LE CINÉMA, LA TÉLÉVISION ET LA VIDÉOCASSETTE, INTERNET EST DEVENU LE VÉHICULE UNIVERSEL DE L’IMAGE ET DU SON SEXUELLEMENT EXPLICITES DANS LE MONDE ENTIER, OFFRANT UN ACCÈS IMMÉDIAT ET UN RENOUVELLEMENT CONSTANT D’UN CONTENU AUSSI BON MARCHÉ QUE PLÉTHORIQUE ET VARIÉ. TOUTES LES ÉTUDES SUR LE SUJET COMMENCENT AUJOURD’HUI PAR DES CHIFFRES ASTRONOMIQUES : 420 MILLIONS DE PAGES DISPONIBLES, 29 000 CONNECTIONS PAR SECONDE, DES MILLIARDS DE CHIFFRE D’AFFAIRES. CÔTÉ VARIÉTÉ, MÊME CHOSE : TOUS LES GOÛTS SONT PRÉSENTS, DE LA BONNE VIEILLE « BÊTE À DEUX DOS » À LA ZOOPHILIE EN PASSANT PAR LA PARTIE FINE, LE LESBIANISME, LE TRANSSEXUALISME, LE BONDAGE MASOCHISTE, LA SCÈNE DE VIOL, LA SCATOLOGIE ET LE DÉLICAT INCESTE FAMILIAL. L’INTERNAUTE, DIT UN SLOGAN, N’EST JAMAIS QU’À UN CLIC DU FANTASME SUIVANT. CÔTÉ BANALISATION, LÀ ENCORE, LE SUCCÈS EST AU RENDEZ-VOUS. DANS LES PAYS RICHES, 99 % DES HOMMES ET 45 % DES FEMMES SONT ALLÉS AU MOINS UNE FOIS FAIRE UN TOUR SUR LA PLANÈTE DE LA PORNOGRAPHIE OU DU CYBERSEXE. POUR 70 % ET 38 %, C’ÉTAIT DANS LE MOIS PRÉCÉDANT L’ENQUÊTE. DE LÀ À PENSER QUE C’EST UNE HABITUDE RÉPANDUE DANS TOUS LES FOYERS ET TOUS LES MILIEUX, IL N’Y A QU’UN PAS. OUI, MAIS VOILÀ : EST-CE SEULEMENT UN LOISIR UN PEU MAL VU OU UNE PERVERSION PROFONDE QUI RONGE LA MORALE ET LA SANTÉ MENTALE DES SOCIÉTÉS MODERNES ? AUX ÉTATS-UNIS, PAYS GROS CONSOMMATEUR DE SEXE, DE RELIGION ET DE PRINCIPES LIBÉRAUX, LA QUESTION A ACCÉDÉ À LA DIMENSION D’UN DÉBAT DE SOCIÉTÉ. CENSURER LE WEB ? AUJOURD’HUI, AUX ÉTATS-UNIS, PAS UN SITE DE SANTÉ PHYSIQUE ET MENTALE N’OUBLIE D’AFFICHER – JOUXTANT CELLE SUR LE MEILLEUR MOYEN D’ATTEINDRE L’ORGASME OU UNE ÉRECTION PARFAITE – UNE PAGE SUR L’ADDICTION SEXUELLE. LE CONTENU EST EN GÉNÉRAL SIMPLE ET DIRECT : MISE EN GARDE (« AUSSI MORTEL QUE LE CRACK, LE SEXE EN LIGNE », SUR ADDICTIONRECOV.ORG), MESURE DU PHÉNOMÈNE (« 3 À 6 % DES AMÉRICAINS EN SOUFFRENT, 35 % SONT MENACÉS »), TEST D’AUTODIAGNOSTIC (« SELF QUIZZ: AM I ADDICTED TO SEX ? », SUR PSYCH CENTRAL), LISTE DE CONSÉQUENCES NÉFASTES (MÉSENTENTE CONJUGALE, ENNUIS FINANCIERS, DÉVIANCE), CONSEILS THÉRAPEUTIQUES (S’ADRESSER À UN PROCHE OU À UN SPÉCIALISTE). CERTAINS SITES VONT JUSQU’À ENSEIGNER AUX ÉPOUSES LES MOYENS DE DÉMASQUER LES HABITUDES SECRÈTES DU CONJOINT PORNOPHILE. PLUS SPÉCIFIQUEMENT DÉDIÉ, SEXA.A.ORG (SEX ADDICTS ANONYMOUS) ENSEIGNE LES « DOUZE PAS » À FAIRE POUR « RETROUVER LE CHEMIN DE LA SOBRIÉTÉ SEXUELLE » ET « RENAÎTRE À LA VIE », APRÈS BEAUCOUP DE PETITES MORTS. FACE À CETTE AVALANCHE, L’OPINION LIBÉRALE, PRÉSENTE SUR LES BLOGS ET FORUMS, CRIE À LA FABRICATION D’UN MYTHE PATHOLOGIQUE PAR LA MAJORITÉ CONSERVATRICE. N’A-T-ON PAS ASSISTÉ À CETTE LEVÉE DE BOUCLIERS PENDANT LES « ANNÉES BUSH » ? TOUT CELA N’EST-IL PAS PRÉTEXTE À CENSURER LE WEB ? CAR, EN TOILE DE FOND, TEL EST LE DÉBAT : SI LE SEXE EN LIGNE DEVAIT ÊTRE RECONNU COMME LA CAUSE DE TELS DANGERS, LA MISE EN COUPE RÉGLÉE DES INTERNAUTES PORNOPHILES S’IMPOSERAIT. PORTÉE DEVANT LE SÉNAT EN 2004 PAR UN PANEL D’EXPERTS, PSYCHIATRES ET SOCIOLOGUES, LA QUESTION A RÉVÉLÉ L’EXISTENCE D’UNE CONTROVERSE SCIENTIFIQUE. APRÈS DIX ANS D’ÉTUDES PSYCHOLOGIQUES, SOCIOLOGIQUES ET CRIMINOLOGIQUES, CEPENDANT, AUCUNE MAJORITÉ TRANCHÉE NE S’EST IMPOSÉE. PARMI LES ALARMISTES, ON COMPTE DES PSYCHOTHÉRAPEUTES S’APPUYANT SUR LEUR EXPÉRIENCE CLINIQUE POUR IDENTIFIER LES SYMPTÔMES DE LA PORNOMANIE. PATRICK CARNES, DAVID DELMONICO ET FLORENCE GRIFFIN (1), PAR EXEMPLE, EN ONT DÉTAILLÉ L’ÉVOLUTION : INCAPACITÉ À RÉSISTER, CONSOMMATION CROISSANTE, BESOIN D’IMAGES DE PLUS EN PLUS « EXTRÊMES », NÉGLIGENCE DES OBLIGATIONS, DÉPENSES INCONTRÔLÉES, FATIGUE, RETRAIT AFFECTIF, ANXIÉTÉ, INSOMNIE, DÉPRESSION, VIOLENTS ACCÈS DE COLÈRE… CERTAINS (2) Y AJOUTENT UN CORTÈGE DE CONSÉQUENCES MATÉRIELLES : DIVORCE, PERTE D’EMPLOI, RUINE, ETC. SELON D’AUTRES SPÉCIALISTES, L’ADDICTION PORNOPHILE EST SOUVENT ASSOCIÉE À DES TROUBLES RÉPERTORIÉS : OBSESSION COMPULSIVE, TROUBLES NARCISSIQUES ET MANIACO-DÉPRESSION. CE TABLEAU NE CONCERNE TOUTEFOIS QUE LE SUJET LUI-MÊME. LE SPECTRE D’UN FLÉAU PLUS GRAVE S’AVANCE LORSQUE LES CHERCHEURS S’INTÉRESSENT AUX LIENS ÉVENTUELS POUVANT EXISTER ENTRE LA PORNOMANIE ET LE CRIME SEXUEL. L’IDÉE N’EST PAS NOUVELLE : DIANA RUSSELL (3), PAR EXEMPLE, RÉITÈRE DES EXPÉRIENCES ANCIENNES TENDANT À MONTRER QUE L’EXPOSITION À DES IMAGES PORNOGRAPHIQUES REND LES SPECTATEURS PLUS TOLÉRANTS VIS-À-VIS DU VIOL. VICTOR B. CLINE RAPPELLE QUE, PARMI LES CRIMINELS SEXUELS, 56 % SONT DE GRANDS AMATEURS DE PORNOGRAPHIE. UNE ÉTUDE DU DÉBUT DES ANNÉES 2000 TEND À MONTRER QUE PLUS IL Y A D’ÉCRANS D’ORDINATEURS DANS UNE COMMUNE, PLUS IL Y A DE VIOLS. PLUS RÉCEMMENT, LIANE WEBB, JACKIE CRAISSATI AND SARAH KEEN (4) ONT COMPARÉ LES CARACTÉRISTIQUES « PSYCHOMÉTRIQUES » DE 90 PORNOPHILES EN LIGNE ET DE 120 AUTEURS D’ABUS SEXUELS SUR MINEURS : ILS SE RESSEMBLENT BEAUCOUP, SAUF SUR UN POINT, LE PASSAGE À L’ACTE. MAIS MÊME CELA N’AUTORISE PAS À CONCLURE : SI LES VIOLEURS RESSEMBLENT AUX (ET SONT DES) AMATEURS DE PORNO, L’INVERSE N’EST PAS PROUVÉ ET RISQUE D’ÊTRE FAUX. PORNOGRAPHIE, VIOL ET INTERNET LES « QUIÉTISTES », QUANT À EUX, CONTESTENT EN BLOC LA CARACTÉRISATION DE LA PORNOMANIE ET LES EFFETS QU’ON LUI ATTRIBUE. MÊME SI CERTAINS HOMMES (LES FEMMES NE CONSULTENT PAS POUR CELA) SOUFFRENT DE LEUR INTÉRÊT COMPULSIF POUR LE SEXE EN LIGNE, ILS SONT UNE MINORITÉ. L’ADDICTION N’EST PAS UNE MENACE PLANANT SUR LES INNOMBRABLES « CLICKEURS » DU SAMEDI SOIR. AUX YEUX DES SCEPTIQUES, L’ACCOUTUMANCE EST UN MYTHE : UN ÉVÉNEMENT SUFFIT PARFOIS À DÉTOURNER LES CONSOMMATEURS DE LEUR HABITUDE. D’AILLEURS, LES PORNOPHOBES ONT BIEN DES DIFFICULTÉS À FIXER LES LIMITES DE LA PATHOLOGIE QU’ILS COMBATTENT. OÙ FINIT LE DIVERTISSEMENT, OÙ COMMENCE L’ADDICTION ? À DEUX, À DIX OU À VINGT-QUATRE HEURES PAR SEMAINE ? AUCUN ACCORD N’EXISTE LÀ-DESSUS. QUANT AUX LIENS AVEC LE CRIME SEXUEL, ILS SONT TOUT SIMPLEMENT IMPROBABLES VOIRE PEUT-ÊTRE INVERSES DE CEUX QUI LUI SONT REPROCHÉS. EN 2007, UN JEUNE ÉCONOMISTE DE CLEMSON UNIVERSITY, TODD KENDALL, PUBLIE UNE CONFÉRENCE INTITULÉE « LA PORNOGRAPHIE, LE VIOL ET L’INTERNET » (5). CHIFFRES EN MAINS, IL MONTRE QUE LES ÉTATS OÙ LES CONNEXIONS AU RÉSEAU ONT PROGRESSÉ LE PLUS VITE SONT AUSSI CEUX OÙ LE NOMBRE DE VIOLS A DIMINUÉ DE 1995 À 2003. CE CALCUL BOULEVERSE LES RÉSULTATS ANTÉRIEURS QUI LIAIENT LA DENSITÉ DES VIOLS À CELLE DES ÉCRANS. TODD KENDALL POSE DONC UNE ALTERNATIVE SIMPLE : OU BIEN INTERNET POUSSE AU VIOL, OU BIEN IL LE PRÉVIENT. VISIBLEMENT, SES CHIFFRES SONT EN FAVEUR DE LA SECONDE HYPOTHÈSE. COMMENT L’EXPLIQUER ? T. KENDALL N’EST PAS PSYCHOLOGUE : SELON LUI, PLUS LES VIOLEURS POTENTIELS SONT CALÉS DERRIÈRE LEURS ÉCRANS, MOINS ILS ONT L’OCCASION DE PASSER À L’ACTE. ON PEUT RÊVER D’UNE EXPLICATION PLUS SOPHISTIQUÉE, MAIS LE RAISONNEMENT EN VAUT UN AUTRE. BRYANT PAUL ET DANIEL LINZ (6), EUX, S’INTÉRESSENT AUX DISPOSITIONS INDUITES PAR LE FAIT VISIONNER DES IMAGES À CONTENU SEXUEL. UNE CERTAINE TRADITION BEHAVIOURISTE VOULAIT QUE LA PORNOMANIE « DÉSINHIBE » LES VOYEURS VIS-À-VIS DE LA LOI ET DES INTERDITS MORAUX. ILS ONT REPRIS LE DOSSIER À PROPOS DE LA PÉDOPHILIE, ET ABOUTISSENT À DES CONCLUSIONS SINON CONTRADICTOIRES, DU MOINS COMPLEXES. UNE EXPÉRIENCE CONSISTANT À EXPOSER 150 ÉTUDIANTS À DES PHOTOS SEXUELLES D’ADOLESCENT(E)S « À PEINE LÉGALES » LEUR A APPRIS DEUX CHOSES. D’ABORD QUE CETTE EXPOSITION DÉCLENCHE EFFECTIVEMENT UNE « ÉROTISATION » (PROVISOIRE) DU REGARD QUE PORTENT CES ÉTUDIANTS SUR LES ADOLESCENT(E)S EN GÉNÉRAL. MAIS EN REVANCHE QU’ILS (ET ELLES) NE JUGENT PAS CE GENRE D’IMAGE PLUS ACCEPTABLE POUR AUTANT, DE SORTE QUE LEURS INHIBITIONS MORALES RESTENT INTACTES. QUE DIRE DE TELS RÉSULTATS, SINON QU’ILS NE PERMETTENT VRAIMENT PAS DE CONCLURE ? UNE LUEUR D’ESPOIR BRILLE CEPENDANT, CAR S’IL EST UN FACTEUR QUE CES ÉTUDES NÉGLIGENT SOUVENT, C’EST LE FAIT QUE LE GOÛT DU SEXE EN LIGNE, SANS ÊTRE FRANCHEMENT ILLÉGAL, RESTE UNE PRATIQUE FORT MAL JUGÉE, MAIS PAR AUTRUI. AINSI, DANS UN ARTICLE PUBLIÉ EN 2005, DEUX PSYCHOLOGUES, BYOUNGKWAN LEE ET RON TAMBORINI (7), MONTRAIENT, PAR DES EXPÉRIENCES CONTRÔLÉES, QUE DES SUJETS EXPOSÉS COLLECTIVEMENT AUX MÊMES IMAGES PORNOGRAPHIQUES LES JUGEAIENT INVARIABLEMENT PLUS NOCIVES POUR LES AUTRES QUE POUR EUX-MÊMES. COMMENT S’ÉTONNER ALORS QUE LES PIRES INQUIÉTUDES PARENTALES COHABITENT AVEC UNE PRATIQUE TENUE SECRÈTE ? COMMENT S’ÉTONNER, COMME LE RAPPORTENT KRISTIAN DANEBACK, MICHAEL ROSS ET SVEN-AXEL MANSSON (8), QUE LES SUJETS QUI SE CONSIDÈRENT LES PLUS ATTEINTS DE COMPULSION PORNO-CYBERSEXUELLE SOIENT, LE PLUS SOUVENT, DES GENS QUI VIVENT EN COUPLE ? IL EST PROBABLE QUE LA PRÉSENCE D’AUTRUI LEUR POSE PLUS DE PROBLÈMES QUE LEUR ADDICTION, ET QU’ILS SOUFFRENT, PAR-DESSUS TOUT, DE L’ANGOISSE D’ÊTRE DÉMASQUÉS. LA CONSÉQUENCE EST QU’ILS PEUVENT AUSSI BIEN COMPTER SUR LA CENSURE POUR S’EN LIBÉRER. DIRE QU’ON A TROUVÉ LÀ UNE SOLUTION AU PROBLÈME SERAIT DONC EXAGÉRÉ. CAR DES TROIS REMÈDES POSSIBLES – LA RÉPRESSION, LA THÉRAPIE POUR TOUS OU LA RÉFORME DE LA MORALE SEXUELLE –, AUCUN NE S’IMPOSE PAR SA FACILITÉ DE MISE EN ŒUVRE. NOTES : (1) P. CARNES, D.L. DELMONICO ET E. GRIFFIN (DIR.), IN THE SHADOWS OF THE NET: BREAKING FREE OF COMPULSIVE ONLINE SEXUAL, 2E ÉD., HAZELDEN, 2007. (2) B.J. SADOCK, H.I. KAPLAN ET V.A. SADOCK, « PARAPHILIAS AND SEXUAL DISORDER NOT OTHERWISE SPECIFIED », IN H.I. KAPLAN ET B.J. SADOCK, SYNOPSIS OF PSYCHIATRY: BEHAVIORAL SCIENCES: CLINICAL PSYCHIATRY, NOUV. ÉD., WILLIAMS & WILKINS, 2007. (3) D. RUSSELL, « PORNOGRAPHY AND RAPE: A CAUSAL MODEL », IN D. CORNELL (DIR.), FEMINISM AND PORNOGRAPHY, OXFORD UNIVERSITY PRESS, 2000. (4) L. WEBB, J. CRAISSATI ET S. KEEN, « CHARACTERISTICS OF INTERNET CHILD PORNOGRAPHY OFFENDERS: A COMPARISON WITH CHILD MOLESTERS », SEXUAL ABUSE: A JOURNAL OF RESEARCH TREATMENT, VOL. XIX, N° 4, NOVEMBRE 2007. (5) T. KENDALL, « PORNOGRAPHY, RAPE, AND THE INTERNET », DISPONIBLE SUR WWW.TODDKENDALL.NET/INTERNETCRIME.PDF (6) B. PAUL ET D.G. LINZ, « THE EFFECTS OF EXPOSURE TO VIRTUAL CHILD PORNOGRAPHY ON VIEWER COGNITIONS AND ATTITUDES TOWARD DEVIANT SEXUAL BEHAVIOR », COMMUNICATION RESEARCH, VOL. XXXV, N° 1, 2008. (7) B. LEE ET R. TAMBORINI, « THIRD-PERSON EFFECT AND INTERNET PORNOGRAPHY: THE INFLUENCE OF COLLECTIVISM AND INTERNET SELF-EFFICACY », JOURNAL OF COMMUNICATION, VOL. LV, N° 2, JUIN 2005. (8) K. DANEBACK, M.W. ROSS ET S.‑A. MANSSON, « CHARACTERISTICS AND BEHAVIORS OF SEXUAL COMPULSIVES WHO USE THE INTERNET FOR SEXUAL PURPOSES », SEXUAL ADDICTION AND COMPULSIVITY, VOL. XIII, N° 1, 2006. |
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Anonymous il y a 7 ans: WOAW BEL ARTICLE QUI PERMET D'ABORDER LA CYBERPORNOGRAPHIE AVEC UNE AUTRE DIMENSION.JE PENSE QU'ON AURA BEAU JUSTIFIER QUE ÇA FAIT PAS DE MAL OU QUE ÇA FAIT DU MAL AVEC DES ÉTUDES SCIENTIFIQUES OU SOCIOLOGIQUES, IL N'EN RESTE PAS MOINS QUE C'EST À L'INDIVIDU LUI MÊME DE DÉCIDER SI OUI OU NON CETTE PRATIQUE EST MORALE, LÉGITIME, À QUELLE DOSE, ET SE SENTIR ENCRÉ DANS SA SOCIÉTÉ, BIEN DANS SON COUPLE AVEC SA PRATIQUE OU NON DE LA CHOSE. SI LA PERSONNE SENT COUPABLE DE FAIRE ÇA, QU'ELLE PENSE QUE C'EST PAS BIEN MORALEMENT, FAIT LA LEÇON AU AUTRES, MAIS QU'ELLE MÊME NE SE SORT PAS DE ÇA, IL FAUT QU'ELLE PUISSE SE REMETTRE EN QUESTION. MAIS LA PLIS GROSSE DIFFICULTÉ DES HOMMES C'EST DE SAVOIR ACCEPTER D'AVOIR TORT, ET ACCEPTER DE CHANGER POUR ALLER VERS QUELQUE CHOSE QUI NOUS CORRESPOND LE PLUS, MÊME SI ÇA DEMANDE DE GROS EFFORTS. APRÈS ENCORE UNE FOIS, CHACUN EST LIBRE D'AVOIR SA PROPRE RÉFLEXION SUR ÇA. MAIS CET ARTICLE APPORTE D'AUTRE PIÈCES AU PUZZLE.. MERCI L'AUTEUR 
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| | Dernière mise à jour il y a 6 ans #2 |
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Anonymous il y a 7 ans: "le délicat inceste familial" Bonne initiative des américains, tout ces sites spécialisé  . Sauf peut-être celui qui dit aux épouses comment voir si leur conjoint et pornophile ou pas . Tout dépend de l'état d'esprit de la femme La comparaison entre les pornophile et les agresseurs sexuelles est intéressante Quelle est la différence entre les deux ? L'éthique, je dirais Tantdis que l'un laisse libre cours à ses pulsions, l'autre les gardes en lui et se libère via des vidéo"Aux yeux des sceptiques, l’accoutumance est un mythe : un événement suffit parfois à détourner les consommateurs de leur habitude" qu'ils viennent faire un tour ici, on en reparlera après Article et sujet intéressant. |
| | Dernière mise à jour il y a 6 ans #3 |
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Anonymous il y a 7 ans: "Se libère via des vidéos", sérieusement? Il ne fait que se rendre davantage esclave de ses pulsions, de jour en jour...Une consommation de pornographie est une consommation de trop, c'est une merde à laquelle il ne faut jamais toucher, même "pour essayer". Qu'est-ce que je donnerais pour oublier toutes les horreurs que j'ai vues, franchement... |
| | Dernière mise à jour il y a 6 ans #4 |
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